jeudi 23 mai 2013

Les super films de nos camarades du groupe vidéo sont en ligne !


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Groupe 1 : Fairouz et Zahara


Groupe 2 : Samantha et Tiphaine


Groupe 3 : Fanny, Maëlle et Amélia


Groupe 4 : Laëtitia, Mélina et Morgane


Groupe 5 : Marina, Emilie, Meven et Aurélia


Groupe 6 : Elise et Clémence


Groupe 7 : Estelle, Manon et Chlolé

mercredi 17 avril 2013

Les systèmes d’échange locaux, un retour au troc ?




 Vous voulez apprendre la couture mais vous ne pouvez pas vous payer des cours ? Cependant vous savez très bien jouer de le guitare et vous voulez faire partager vos compétences. Avec les SEL vous y trouverez certainement votre compte !!!

Aujourd’hui nous vivons dans un système capitaliste où “sans argent l’homme n’est rien” . Or avec la crise certaines personnes ne peuvent plus subvenir à tous leurs besoins. De ce fait un système d’échange alternatif au modèle capitaliste a été créé. Les systèmes d’échanges locaux (SEL) sont uniquement basés sur les échanges et la solidarité et permettent donc de satisfaire des besoins sans avoir recours a des transactions monétaires.

En effet, Guy Basyn, responsable d’un SEL estime que "la crise financière actuelle est en fait une opportunité pour penser autrement l'échange de services entre personnes".

Depuis 1995 les SEL fleurissent un peu partout en France dans les grandes villes mais aussi dans les petits villages. En 2012 on rencensait environ 300 SEL dans toute la France et une trentaine en Bretagne. Environ 20 000 personnes utilisent actuellement cette forme d’échange. 



 Le principe des SEL 

Les systèmes d’échanges locaux font partie des économies alternatives et solidaires. Ce sont des systèmes inspirés du troc, apparus au Canada dans les années 1980 durant la crise économique. Ils permettent de mettre en relation des personnes qui habitent à proximité les unes des autres afin qu’elles puissent facilement s’échanger des biens, des services et connaissances. Chacun est libre d’échanger ce qu’il veut quand il le souhaite. Les échanges ont la particularité de s’effectuer sans contrepartie monétaire, excluant ainsi la recherche de bénéfice et la spéculation. Très souvent les adeptes des SEL se constituent en associations loi 1901.

 Concrètement comment ça marche ? 

Tout d’abord il faut trouver un SEL près de chez soit, puis contacter l’association qui la gère afin d’y adhérer et ainsi devenir un SEListe.
 Un règlement intérieur est établit, il a pour but de préciser le rôle du médiateur d’échanges entre les “offreurs” et les “demandeurs”. En effet, après chaque échange, chaque participant rempli un carnet pour rendre compte du bon déroulement de l’opération. Le règlement intérieur instaure également une unité d’échange local afin de comptabiliser les échanges.

Chaque SEL met en place un catalogue d’offres et de demandes que les SEListes peuvent consulter. Lorsqu’un demandeur trouve un offreur il prend contact et discute de la valeur de l’échange du service ou du biens dont il est question.

Pour les services, la valeur d’échange est le temps passé au domicile du demandeur. Ainsi, une personne peut être créditée de 60 unités pour avoir gardé des enfants pendant une heure et les dépenser pour bénéficier d’un cours de cuisine d’une heure.



  • Les SEL présentent de nombreux avantages, à la fois économiques et sociaux. Tout d’abord, l’argent qui n’est pas dépensé lors des échanges dans le cardre des SEL peut être investi dans les commerces de proximité, ce qui permet de soutenir l’économie locale.
     De plus, ces échanges permettent de lutter contre l’isolement, notamment des chômeurs et des personnes âgées, en créant du lien et en valorisant les compétences de chacun. Enfin, les SEL, en proposant un nouveau modèle économique, permettent de modifier les rapports à l’argent et aux autres.
  • Cependant les SEL présentent quelques limites. Premièrement, ils ne peuvent pas être étendus au niveau national car les échanges seraient trop complexes, du fait de l’éloignement géographique entre offreurs et demandeurs. 
    De plus, les SEL restent dépendants du système de production et ne peuvent pas ignorer le système monétaire réel. Même si l’ampleur des SEL reste pour l’instant minime, l’Etat s’en méfie car les échanges ne sont pas soumis à la TVA et de ce fait, ne participent pas à l’effort de solidarité nationale. Ainsi, les SEL sont quelque fois vus comme un moyen de légitimer le travail au noir. 
    Enfin, pour les commerçants locaux et les PME, certains échanges sont considérés comme de la concurrence déloyale car ils les privent d’une activité potentiellement rentable. 

Pour conclure, nous pouvons dire que les systèmes d’échanges locaux, du fait de leur restriction géographique, ne représentent pas une alternative solide à l’économie classique. Néanmoins, ils présentent de nombreux avantages pour les utilisateurs en favorisant les relations humaines et en permettant à chacun de se sentir utile dans la société.
Les SEL ont encore de beaux jours devant eux car la demande augmente chaque année et l’on voit désormais se tisser des réseaux inter-sel un peu partout en France. 

Contact : Si vous voulez faire partie du SEL de Lorient, vous pouvez joindre l’association SEL’TY en contactant Jean-Pierre Hémon au 02-97-82-11-26 ou au 06-08-17-11-88, ou encore par mail à loric56@orange.fr

A quel problème répond l'économie sociale et solidaire auquel ne répond pas l'économie au sens classique du terme

À quel problème répond l'économie sociale et solidaire que ne répond pas l'économie an sens classique du terme ?


L’économie dite « classique » est l’activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et services. Derrière cette économie se profile une volonté de réaliser un bénéfice constituant un profit et faisant partie intégrante ce que l’on appelle le capitalisme et ceux qu’affectionne particulièrement les différentes personnalités politiques favorables a l’ultra libéralisme. A contrario, l’économie sociale et solidaire est basée sur l’entreprenariat social c’est à dire la création et le maintient de diverses activités économiques ayant ici, un très fort impact social. L’économie sociale et solidaire est perçue comme étant donc une économie alternative a l’économie classique (le système).


De plus cette économie permettrait de répondre au système qui est en crise et qui appauvrit de plus en plus la population dans de nombreux pays. La France n’échappe pas à la crise et par conséquent n’échappe pas non plus à l’économie sociale et solidaire. L’ESS peut également se définir comme un secteur qui vient en complément du privé capitaliste et de l’économie publique. Daniel Cohen la voit comme “un secteur qui se développe entre ce qu’on appelle classiquement le marchand et le non-marchand”.


En effet, la Charte de l’économie sociale élaborée par le Conseil des entreprises et groupements de l’économie sociale a défini l’économie sociale et solidaire (ESS) selon 5 critères différents :


• La libre adhésion
• Une lucrativité limitée
• Une gestion démocratique et participative
• Une utilité collective ou sociale du projet
• Une mixité des financements entre ressources privées et ressources publiques.


En France, l’Economie Sociale est à l’origine de la création de la Sécurité Sociale, de la Couverture Maladie Universelle, des indemnités journalières, des médicaments génériques, de l’assistance, de l’aide à domicile, de la prise en charge des handicapés, du titre-emploi-service, des villages de vacances, du constat amiable, des réseaux de garages agréés, du tiers payant, du prêt de véhicule en cas d’accident, du tri et de la récupération des déchets.
Elle a aussi permis de mener les premiers tests de contrôle portant sur la qualité des produits, d’assurer le lancement et le développement des prêts bancaires à taux variables. Des secteurs économiques ont été, sont ou seront solvabilisés par son action comme l’emploi à domicile, la formation, l’hospitalisation à domicile, les actions de prévention.


L’ESS se présente comme étant une alternative au système économique capitaliste tout en permettant la constitution d’excédents financiers pour les associations en place dans l’économie sociale et solidaire. Exemple : Le groupe S.O.S dirigé par 3 associations fondatrices a un chiffre d’affaire annuel de 560 millions d’euros. Ce chiffre d’affaire n’est pas redistribué en dividendes comme c’est lecas dans une entreprise a but lucratif mais cette somme est épargné pour financer les activités sociales du groupe ainsi que payer les 10 000 salariés que compte le groupe à travers la France.
L’ESS répond donc a un besoin de créations d’activités sociales dans notre pays ou d’améliorer les différentes composantes sociales déjà existantes ce qui se différencie de l’économie classique qui cherche a optimiser au maximum la production afin d’en tirer un avantage financier certain et ce, au détriment du consommateur c’est à dire du citoyen.


Pour simplifier, l’ESS se focalise essentiellement sur l’aspect social de notre société et par conséquent répond au maximum aux différents besoins d’une population donnée (la jeunesse, les seniors, les chômeurs…) ayant été victime souvent de fois du système économique classique et mettant cette population dans une situation sociale difficile voir précaire.


Pour ma part l’économie sociale et solidaire est un système qui place selon moi, l’humain au cœur des préoccupations avant les considérations économiques et marche davantage avec un système de dons comme c’est le cas par exemple pour diverses associations ESS en Bretagne qui se voient aider par une ONG américaine du nom de Techsoup faisant des dons émanant de grandes entreprises du secteur technologique et permettant ainsi aux associations à but non lucratif d’informatiser correctement et a moindre coût (coût administratif minime uniquement) leurs associations.

lundi 15 avril 2013

L'économie sociale et solidaire : le bon prétexte

Si l’ESS est utilisée à bon escient dans la majorité des cas, il y a des situations de l’économie sociale et solidaire qui nous laisse sceptiques.

Walt Disney est-il réellement sincère dans sa collaboration avec la Croix-Rouge ? Si on met en lumière les différents rapport concernant les mauvaises conditions de travail dans les usines de produits dérivés en Asie, on se rend compte que les valeurs de l’économie sociale peuvent être facilement détourné. En effet, c’est valorisant pour Disney de soutenir les actions de la Croix-Rouge française dont un partenariat a été mis en place avec l'hôpital d'Enfants de Margency (95) afin de co-financer son projet, la "Maisonnette" qui propose l’hébergement des parents afin d’accompagner leurs enfants dans les soins. 
S’il ne sont les seuls à être accusé de violation des droits de l’homme et que Disney n’est pas le responsable direct puisqu’il fait appel à des sous-traitants, les travailleurs de ces usines se sont plaints de l'exposition à des produits chimiques et de l'entassement dans les dortoirs de l'entreprise notamment, il serait cohérent en vue de cette collaboration avec la Croix-Rouge que des actions soit prise pour améliorer efficacement les conditions de travail des usines d’Asie.

Prenons comme deuxième exemple le groupe télévisuel privé TF1 et sa collaboration annuelle avec le groupe associatif “Les restos du coeur”. Si cette collaboration est connu par le grand public par le biais de l’émission “les enfoirés”, cette collaboration demeure obscure. 
Si la soirée organisée par TF1 est un appel a la philanthropie des téléspectateurs et des artistes de variété, il n’en est pas de même concernant la bonté de la chaîne privée. En effet, si TF1 connaît un record d’audience annuel grâce a ce show télévisé, elle engendre aussi des gains colossaux mais nous pouvons nous demander si tout les bénéfices rentrent réellement dans les caisses des restos du coeur. Cette question est née suite à la révélation de l’argent gagné par TF1 lors des coupures publicitaires des enfoirés. Il apparaîtrait que la chaîne empocherait 130 000 euros par spot publicitaire diffusé ce soir là; chiffre révélé par divers quotidien au mois de mars dont le quotidien économique Les échos le 15 Mars dernier. Apparemment contactés pour répondre a ce petit scandale financier, le groupe de TF1 et l’association caritative “les restos du coeur” ce sont tout deux refusés de répondre à cette question.
De plus, les restos du coeur seraient ébranlés par une nouvelle vague de polémique financière puisque selon divers quotidiens là encore et surtout selon la cour des comptes qui épluche depuis plus d’un an les comptes de l’association crée par Coluche, des malversations financières auraient été constatées dans plusieurs locaux de l’association en Province. Ces malversations iraient donc du responsable d’une délégation qui donne de la viande à son beau-frère restaurateur jusqu’au détournement d’argent allant directement dans les poches du responsable associatif épinglé par la cour des comptes. Ces révélations montrent bien les limites et les faiblesses de l’homme à l’égard de l’économie sociale et solidaire.